A Richter (sans patronyme), salutations chaleureuses au meilleur pianiste d'Union Soviétique et en fait, du monde entier. (Prokofiev)Brisant le silence obstiné qu'il a observé tout au long d'une vie consacrée à la musique, Richter se livre enfin à travers un entretien exceptionnel et ses Carnets de musicien. Bruno Monsaingeon, parvenant à entrer dans l'intimité de Maestro peu de temps avant sa mort, a recueilli les souvenirs de son enfance et de ses débuts en marge de toute formation académique. Il retrace sa condition 'd'artiste du peuple', ses rencontres avec les interprètes et compositeurs russes - Oïstrakh, Rostropovitch, Guilels, Prokofiev, Chostakovitch - et sa consécration internationale.Les Carnets personnels du pianiste, tenus pendant près de trente ans, forment un témoignage unique sur la musique de notre époque. Ses réactions à l'écoute d'un concert, d'un opéra ou de ses propres enregistrements y sont notées avec précision, humour et lucidité. Richter s'y révèle entièrement. Les confidences d'une personnalité anti-conformiste, l'un des plus grands interprètes du siècle, dont l'histoire est liée à celle de l'URSS. / Piano