L'alto souvent décrié à tort retrouve ici ses lettres de noblesse, Sa tessiture grave et chaude vient envelopper, dans ce poème d'hiver, le piano mélancolique, Paul Sterne installe un dialogue complice entre les deux instruments qui se mêlent graduellement l'un à l'autre et lentement le duo sans qu'aucun ne marque sa prédominance, nous livre une parfaite osmose, tendre et rêveuse,Patrick Alliotte, Chanteur, écrivain, / Alto Et Piano