En ce monde, c'est toujours ce qui nous échappe qui nous retient et nous fascine ! Il en va ainsi de l'orgue Cavaillé-Coll du château d'Ilbarritz côtoyant de si près la légende, avec son passage éphémère sur la Côte Basque et ce personnage énigmatique du baron de l'Epée, instigateur du projet, dont on n'a retrouvé aucun portrait,C'est donc une inspiration visionnaire qui a guidé ma plume dans ce temps de 1897 où Aristide Cavaillé-Coll venait d'installer l'orgue le plus moderne et le plus grand jamais réalisé pour un particulier, Un véritable testament de fabrique ! Quand l'on songe à Albert de l'Espée, on imagine aisément le délice qui devait être le sien à demeurer seul dans ce château, juché sur son promontoire entre ciel et terre devant l'océan déchaîné,,,C'est, après tout, le rêve de tout un chacun de goûter à une part d'éternité, sans contrainte et sans masque, en toute sincérité !L'ensemble de l'oeuvre est une louange à la beauté de la création, en quelque sorte une forme d'hymne,L'idée conductrice du premier recueil pourrait être attribuée au tumulte de l'océan, agrémenté des vents frénétiques du littoral, Il comprend : - une fantaisie en sol mineur - une toccata en mi mineur - et une rapsodie en ut mineur,L'idée conductrice du second recueil pourrait aussi illustrer l'impression vrombissante de cet orgue ' légendaire ' dont on percevait l'écho jusqu'au Domaine de Marbella, Il comprend : - une fantaisie en sol dièse mineur - une toccata en mi mineur - une toccata en ut mineur,Ainsi sont ces Impressions romanesques d'Ilbarritz où se mêlent Histoire, évasion et onirisme,,, - Litanies de la mer 09:00- Lumière jaillie du granit 04:30- Rapsodie labourdine 08:00 / Orgue