The Green Hills of Tyrol (Les vertes collines du Tyrol) est une commande de Jrena et Beat Knüsel pour leur fils, le joueur d'euphonium suisse Joel Knüsel, pour célébrer son 20e anniversaire, en 2019. Ils souhaitaient une pièce adaptée à une compétition de solistes, peut-être fondée sur une mélodie écossaise ou irlandaise, et le compositeur Philip Sparke suggéra qu'un air varié à l'ancienne pourrait leur convenir. La pièce adopte la formule typique d'un thème suivi de quatre variations. L\'histoire de la mélodie d'origine est fascinante. Bien que celle-ci soit maintenant bien connue en tant qu'air pour cornemuse, ses racines se trouvent en Autriche ou en Italie, plutôt qu'en Écosse. La mélodie apparaît dans un ch'ur de soldats suisses dans l'opéra de Rossini Guillaume Tell (1829), mais était sans doute empruntée à un air folklorique tyrolien. En 1854, durant la guerre de Crimée, le cornemuseur-major John MacLeod, du 93e régiment des Highlanders, entendit des musiciens du contingent sarde interpréter des extraits de l'opéra dans leur camp avant le siège de Sébastopol. La mélodie lui plaisant fort, il l'arrangea pour ses cornemuseurs. Il l'intitula The Green Hills of Tyrol, d'après le passage de Tell dans ce coin du Tyrol dans l'opéra. Depuis, elle est devenue populaire auprès des ensembles de cornemuses, qui l'appellent communément A Scottish Soldier suite à l'ajout de nouvelles paroles dans un succès de 1961 par Andy Stewart. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Ensemble vents / ANGLO MUSIC