Par GIRARD ANTHONY. Sur des Poèmes d’Heather Dohollau
Par une attention de tous les instants, la poésie d’Heather Dohollau, sensible et mystérieuse, nous conduit au cœur de la réalité. Et la nature s’éclaire, et nous voici sur le lieu même de la poésie, de l’essence même de la poésie inaccessible aux paroles, où tombent toutes illusions, toute apparence, où la montagne, les arbres, la rose, une fontaine, un oiseau… nous révèlent à nous-même :
Pour l’oiseau
Il n’y a pas de ciel
Son chant est bleu
Le compositeur a trouvé en Heather Dohollau une sorte d’idéal poétique : une langue discrète et légère, quasi immatérielle, où la musique peut déployer librement sa magie, son élan, son émotion pour mieux nous conduire auprès de “l’ange de la porte du jardin” :
Nous protège-t-il contre le dehors
Ou est-ce à nous de franchir sa transparence pour être enfin visible
Les cinq poèmes choisis sont extraits de La venelle des portes (1981). Ce cycle existe aussi dans une version pour voix et piano, intitulée Paysages de l’âme, où ne figure pas, bien entendu, la deuxième pièce de Pour l’oiseau, seulement instrumentale. / Date parution : 2014-05-23/ Répertoire / Soprano, Flûte, Hautbois (Jouant Aussi Le Cor Angl