Par BERLIOZ HECTOR. « Aide-toi, le ciel t’aidera », dit en conclusion le ministre à la musique, dans l’article que Berlioz consacre à la situation musicale de ces années qui ont suivi la révolution de 1848, résumant dans un brillant dialogue imaginaire les griefs qu’il accumule contre la médiocrité où se complaisent compositeurs, interprètes et publics, et l’attitude désastreuse d’un jeune gouvernement qui asphyxie les beaux projets faute d’argent (Journal des débats, 28 septembre 1849).
C’est sur ce fond de désillusion que, tout au long du présent volume, en particulier à travers les comptes rendus des nombreuses créations et reprises d’opéras et d’opéras-comiques, Berlioz ne va pas craindre d’exprimer encore et toujours ses convictions, s’adressant parfois au lecteur pour le prendre à témoin. / Date parution : 2014-01-17/ Livre / Livre