Oratorio, opus 56. Par LEDROIT FREDERIC.
E´crire une Passion peut parai^tre absurde. Il faut bien admettre que les Passions de Bach, sont a` jamais parmi les plus grands monuments de la musique, elles restent incomparables. Je n’ai donc pas cherche´ a` rivaliser avec les mai^tres du passe´, j’ai simplement eu envie d’apporter mon propre commentaire musical et pour se faire, de changer la structure globale de cet oratorio. On retrouve l’usage du leitmotiv, de the`mes et cellules the´matiques cycliques, proce´de´s chers aux compositeurs d’ope´ras (je pense en particulier a` Wagner). J’ai par ailleurs refuse´ l’usage du re´citatif par besoin de n’e´pargner aucun mot, le besoin d’approfondir et de soupeser chaque syllabe a` la manie`re du chercheur d’or qui tamise encore et encore pour re´colter les pre´cieuses paillettes d’or. L’ide´e d’e´crire une Passion ne date pas d’hier. De´ja` au cours de l’e´criture de mon Requiem, je re^vais secre`tement de cette rencontre future avec Saint Jean. Je savais qu’avec cette intention, je me pre´parais a` suivre les apo^tres et a` marcher dans les pas du Christ pour l’accompagner jusqu’a` la croix.
I - Prélude
II - Au delà du torrent Cédron
III - La coupe que me donne le Père, ne dois-je pas la boire
IV - Qui cherche la vérité écoute ma voix
V - Voici l'homme
VI - Crucifie!
VII - Ils prennent Jésus
VIII - Golgotha
IX - Tout est fait
X - Ténèbres
XI - Il en jaillit du sang et de l'eau
XII - Ô Mère, Source d'Amour
XIII - Au tombeau de Jésus / Niveau : (7/8) Difficile / Contemporain / Répertoire / Choeur Mixte (SATB) et Orgue