Pas de partitions / Langue : Français Éditeur : Payot (2 septembre 2005)
Collection : ESS. BIOGR.
Format : Broché - 198 pages / En juillet 1959, dans la partie d'un hôpital new-yorkais réservée aux Noirs, une femme de quarante-quatre ans se meurt. Son esprit s'envole alors que s'égrènent quelques notes de jazz. Chicago, Los Angeles, Paris, des visages amis, beaucoup d'autres qu'elle aurait voulu ne pas connaître... Les images
défilent tandis que s'enfuit la vie de " Lady Day ". La diva du blues a connu la taule et la gloire, les bordels et les palaces, l'amour vache et la
tendresse saphique, tout en se hissant à la seule force de sa voix au firmament des plus grandes stars. Après avoir écumé les bars clandestins d'Harlem, la gamine de Baltimore s'est imposée dans une Amérique encore terriblement raciste, alternant contrats et cures de désintoxication. C'est que l'existence de Billie est en parfaite adéquation
avec ce qu'elle chante : le désespoir amoureux, l'errance, la solitude, l'alcool, la drogue. L'Europe de l'après-guerre l'adule. Quelques mois avant sa mort, les Parisiens viennent applaudir à l'Olympia cette chanteuse qui titube souvent mais ne choit jamais, cette vestale en déchéance qui, se
souviendra Françoise Sagan, se tient au piano " comme à un bastingage par une mer démontée "
et confie à l'écrivain : " Tu sais, je vais mourir bientôt à New York entre deux flics. "